La paralysie d'une moitié du diaphragme
(hémidiaphragme) consécutive à une lésion de son nerf moteur, le
nerf phrénique, n'affecte pas l'autre moitié car chaque
coupole possède sa propre innervation. On peut déceler radiographiquement une paralysie du diaphragme en
constatant sa mobilité paradoxale. Au lieu de s'abaisser
comme elle devrait le faire normalement en inspiration
par la contraction du muscle, la coupole
paralysée est refoulée vers le haut par les viscères
abdominaux qui sont comprimés par la moitié saine et active du
diaphragme. Au lieu de remonter pendant
l'expiration, la coupole paralysée s'affaisse sous l'effet de
la pression positive intrapulmonaire.